Les 28 et 29 mars derniers avait lieu la troisième et dernière session du cycle de formations mis en place dans le cadre du projet Landscape, suivi par une dizaine de structures membres d’AJC entre 2023 et 2024.
Les directeur·rices et chargé·es de production de ces structures se sont ainsi réuni·es au Périscope, à Lyon, qui était alors en plein lancement de son nouveau festival de jazz, Récif.
L’Estran – Guidel (56)
Charlie Free – Vitrolles (13)
© Paul Bourdrel
Articulée autour des questions de programmation artistique et de mobilité des artistes, la première journée fut d’abord marquée par l’intervention de Gwendolenn Sharp, fondatrice de l’association The Green Room qui a pour but d’accompagner le secteur de la musique dans ses transitions environnementales et sociétales. S’en est suivie une table ronde ouverte au public autour de l’impact carbone de la musique live, lors de laquelle Gwendolenn Sharp et Pierre Dugelay, directeur du Périscope ont rappelé les avancées du secteur tandis que Ségolène Alex, directrice de Jazzèbre à Perpignan, était invitée pour parler des différentes expériences lancées dans le cadre de son festival pour améliorer l’empreinte carbone de sa structure sur l’Aude.
© Paul Bourdrel
La deuxième journée débutait avec l’intervention de Pierre Dugelay sur les questions de programmation. L’occasion de présenter le budget carbone de la programmation du Périscope, outil nécessaire pour penser une programmation artistique de qualité tout en s’appuyant sur des données chiffrées quant à l’empreinte carbone de celle-ci.
Garance Amieux, responsable accompagnement et écologie du Périscope et Coline Llobet, cheffe-cuisinière, ont clôturé ces deux jours de formation avec une intervention et un atelier participatif sur un des enjeux clés de la transition écologique : l’alimentation. En plus de la prise de conscience de l’impact carbone élevé que représente l’alimentation carnée et donc celle de l’importance de changer nos habitudes alimentaires, cette session a permis de souligner qu’une alimentation végétarienne peut avoir les même valeurs nutritionnelles et procurer autant de plaisir gustatif qu’une alimentation carnée, et la nécessité de nuancer son approche pour accueillir le changement dans les équipes artistiques et techniques.
© Paul Bourdrel