Puis comme d’habitude à l’auditorium Parco della Musica et aussi à La Casa del jazz (lors de l’ultime journée), le festival a retrouvé ses quartiers romains pour 6 soirées et 11 concerts. Comme vous avez pu le lire dans les papiers de Philippe Meziat et de Stéphane Olivier, c’était une trés belle édition pour la « musique » avec trois temps forts: le duo Chevillon/Ceccaldi, le trio Negro/Parisien/Rabbia (une création !) et l’étonnant duo Danilo Rea/Mederic Collignon (une première aussi !) absolument époustouflant de virtuosité et de spontanéité !
La rencontre également inédite entre Rita Marcotulli et Boisseau – Donarier fut également étonnante de charmes! Le trio Barolo fut très apprécié des italiens (ah l’Opéra !) le trio de Franco d’Andrea au top, la rencontre Folmer/Giuliani évidente de swing et de générosité… Quant au duo Michel Portal/Bojan Z, le concert fut un peu en retrait de ce que l’on connait de ce « couple », Michel semblant un peu surpris de jouer devant une demi-salle, un peu froide… Le dernier jour, Théo Ceccaldi à la tête d’un ensemble franco-italien (en compagnie de Roberto Negro) proposa le final d’une belle résidence, avec une musique vive, fraîche et résolument franco-italienne !
Au niveau médiatique ce fut une superbe couverture de presse avec de nombreux articles dans la Republica (le « libé » italien) et autres médias romains. Confronté à l’Euro de Foot, à la forte chaleur ainsi qu’aux grands concerts de variété italienne attirant plus de 300 000 spectateurs sur la période du festival, cette édition connut un niveau d’audience mitigé.
Cependant, nous travaillons avec Paolo Damiani dès maintenant à une nouvelle programmation pour septembre 2017, temps plus propice au jazz à Rome !
Armand Meignan, Directeur de l’Europa Jazz Festival du Mans et co-directeur artistique du festival Una Striscia di Terra Feconda