Les 26 et 27 juillet, L’Astrada, avec AJC et Occijazz, organisait deux journées professionnelles autour de l’émergence. À côté de temps professionnels ont eu lieu 10 concerts ouverts à tou.te.s !
Retour sur ces rencontres.
Lundi 26 juillet
Le festival a débuté avant-hier. Le village gersois s’est doucement peuplé de mélomanes pour qui, souvent, Jazz in Marciac reste un rendez-vous immanquable.
Cette année, en marge du festival, AJC et Occijazz, réseau jazz régional, se sont associés à L’Astrada pour organiser deux journées dédiées à l’émergence. Comme Jazz Migration, Occijazz mène un important travail en faveur d’artistes émergent.e.s. Dans ce contexte où les musiciennes et musiciens ne veulent que jouer à nouveau, où le public ne veut qu’écouter (sans live-streamer) à nouveau, ces rencontres sont apparues évidentes.
16h : Les concerts débutent
Pour ce concert, Linda Oláh accompagne le trio Jazz Migration #5. Les doux saxophones de Julien Pontvianne et Adrien Sanchez et le piano de Maxime Sanchez se trouvent sublimés par la voix de la chanteuse que l’on connaissait dans une autre formation Jazz Migration #5, YOU.
Parfaite entrée en matière.
17 heures. On alterne : le premier groupe Occijazz arrive. Toujours pour commencer doucement, c’est la contrebasse et la voix de By The Sket qui charment le public sur le parvis de L’Astrada. Alima Hamel et Vincent Ferrand offrent un sublime concert et… C’est au tour de YOU. Un autre Jazz Migration #5, dans lequel on retrouve Linda Oláh, aux côtés de la batteuse Héloïse Divilly et du guitariste Guillaume Magne. Et si YOU avait poursuivi la dynamisation de cette belle soirée, le quintet Occijazz Walter Sextant continue sur cette voie pour le concert de 19 heures !
20h…10. Les Go To The Dogs! montent sur scène avec un léger retard mais se font vite pardonner. Après Tulle et Brest ce mois-ci, le quintet mené par le trompettiste Aristide d’Agostino poursuit sa tournée Jazz Migration en offrant un très beau concert sur le parvis de L’Astrada.
MARDI 27 JUILLET
10h : Table ronde
Animée par Alex Dutilh, une table ronde questionne le fait de « faire du jazz aujourd’hui, devenir musicien.ne professionnel.le ». Pour y répondre, trois angles sont abordés :
D’abord, Philippe Metz, directeur de Music’Halle, Ségolène Alex, directrice de Jazzèbre, et David Haudrechy, coordinateur à l’ISDAT, évoquent l’importance des structures d’enseignement dans l’émergence.
Le chemin de l’accompagnement au développement est ensuite parcouru par Clément Janinet, violoniste et compositeur, Mathilde Favre, chargée de mission Fondation BNP-Paribas, Marie Persuy, chargée de développement AJC, et Claire Dabos, coordinatrice du Collectif Freddy Morezon.
Enfin, l’implication des institutions est expliquée par Georges Mira, chargé de mission musique à la Région Occitanie et Valérie Bruas, conseillère Musique à la DRAC Occitanie.
14h : Speedmeeting
Second temps professionnel de la journée, un speedmeeting est organisé par AJC et Occijazz. Pendant plus d’une heure, les artistes et professionnel.le.s présent.e.s ont été mis en relation pour se rencontrer et échanger.
16h : Concerts
La Litanie des Cimes débute la seconde soirée de concerts de ce focus sur l’émergence. Le trio composé de Clément Janinet, Elodie Pasquier et Bruno Ducret captive l’audience aussitôt cette seconde soirée de concerts commencée.
17 heures : nouveau concert, nouveau voyage. Canoa, autre groupe soutenu par le réseau Occijazz, embarque le public dans un périple de l’Inde à l’Amérique latine.
Deux groupes Jazz Migration se succèdent ensuite. Le quartet Nefertiti, Jazz Migration #5, nous fait découvrir un nouveau répertoire (qui sera enregistré à la fin de l’année !) puis c’est au tour de FANTôME de proposer sa musique onirique au public de L’Astrada.
Last but not least : à 20 heures, Edredon Sensible arrive sur scène avec une énergie qui nous ferait presque oublier la pluie… et que ces rencontres touchent à leur fin.
Il ne nous reste plus qu’à remercier toutes les personnes de L’Astrada et d’Occijazz qui ont participé à l’organisation de ces journées, ainsi qu’à la Fondation BNP, grâce à qui les six concerts Jazz Migration ont pu avoir lieu !