Le concept même du festival Belle-Île-en-Jazz, où se mêlent animations gratuites et concerts payants dans des lieux traditionnels comme dans des théâtres naturels inattendus, vise à fédérer un public ouvert autour d’une même logique festive, faite de découvertes et de partages.
Le souffle musical, tel que souhaite le faire vivre ce festival, ne consiste pas à plaquer des notes sur un décor magique, mais bien à faire participer toute une population, dans sa richesse et sa diversité (iliens, résidents secondaires, touristes), en animant un territoire dans son ensemble.
On le sait aujourd’hui, cette formule gagnante, saluée dès 2016 et plébiscitée lors de l’édition 2017 du festival, est désormais inscrite durablement dans le paysage culturel de Belle-Île. Elle prend aujourd’hui un nouvel élan en choisissant de s’épanouir pendant la semaine de l’Ascension. On le sait, les propositions artistiques sont nombreuses tout au long de l’été, mais il manquait à Belle-Île une manifestation capable d’ouvrir en beauté la saison culturelle. C’est ce rôle que choisit d’assumer désormais Belle-Île-en-Jazz, en faisant vibrer tout un territoire autour du jazz et du blues, et en installant son village festif et créateur sur le pourtour de la salle Arletty au Palais. Ce faisant, nous entendons montrer que la musique trouve son aboutissement lorsqu’elle célèbre la vie.