Le concert de 18h15 est réservé aux professionnel.le.s. Les concerts suivants (Yann Cléry Solo, Suzanne et Sélène Saint-Aimé Quintet) sont ouverts à tout le monde !
18h15 : Maher Beauroy – Insula 4tet
Photo : Mike Ibrahim
Maher Beauroy, pianiste, chanteur et compositeur martiniquais n’a pas une minute à perdre. Adoubé par Jacques Schwartz Bart, le pianiste sort en 2019 son premier album « Washa! ». Salué par la critique, cet album distille un jazz aux influences classiques et caribéenne. Maher Beauroy poursuit ses recherches et construit aujourd’hui avec Insula un pont musical entre la Martinique et l’Algérie pour rendre hommage à la figure anticoloniale Frantz Fanon.
Maher Beauroy – piano, voix
Qaïs Saadi – oud
Zacharie Abraham – contrebasse
Boris Reine-Adélaïde – percussions
20h30 : Yann Cléry Solo
Photo : Cyril Gabbero
Seul mais bien accompagné par ses machines, Yann explore les domaines de l’art du looping à travers plusieurs styles musicaux. Allant du broken beat à l’electro, il chante, joue de la flûte et construit sa musique en direct grâce à un système de boucles lui permettant de superposer des couches de sons (voix, basse, batterie, claviers, flûte, effets…) qu’il modèle et pétrit en live.
21h10 : Suzanne
Photo : Laurent Vilarem
Suzanne c’est une voix qui fredonne, murmurant des souvenirs sans âge. Une voix, instrumentale, scandée, déchirée. C’est l’enfant qui marmonne des mélodies perçues, c’est l’aïeul qui transmet ses mémoires, ce sont ces musiciennes et musiciens qui écrivent, jouent et chantent tout ce qui leur a été donné d’entendre. Suzanne, c’est cette voix qui unit Maëlle Desbrosses, Hélène Duret et Pierre Tereygeol autour de folksongs d’un siècle nouveau. La musique du groupe, par un bel hasard, porte en elle cette mélancolie folk qui vient s’unir à une écriture qui ne laisse rien au hasard, émanation du début du XXème siècle.
Maëlle Desbrosses – Alto, voix
Pierre Tereygeol – Guitare, voix
Hélène Duret – Clarinette, voix
22h : Sélène Saint-Aimé Septet
Photo : Nikola Cindric
Pour son premier album, Mare Undarum, Sélène Saint-Aimé commence par travailler avec saxophone, trompette, et percussions puis adjoint les cordes, violon, violoncelle, contrebasse. L’idée du projet était de mélanger la chaleur des cuivres, le bois des cordes et le rythme du tambour ka. Charge aux musiciens de pousser leurs improvisations vers des contrées africaines, très rythmées.
Sélène Saint-Aimé – contrebasse et chant
Guillaume Latil – violoncelle | Mathias – violon
Boris Reine-Adélaïde – tambour bèlè | Hermon Mehari – trompette
Irving Acao – saxophone | Sonny Troupé – ka, batterie