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Méthodologie de l'étude

À l’heure où les inégalités entre les hommes et les femmes sont plus que jamais dénoncées, nous faisons le constat que le monde du jazz et des musiques improvisées ne s’est que trop peu emparé de ces questions de manière collective. Ce secteur, qui souffre indéniablement d’un problème de représentation des femmes, manquait de données quantitatives et qualitatives larges et complètes, notamment au niveau national, pour objectiver les observations et les ressentis.

Nos réseaux et fédérations ont donc souhaité travailler ensemble ainsi qu’avec d’autres acteur·rice·s afin d’appréhender le secteur de façon globale et transversale, nous permettant d’aborder cette problématique tant au niveau de la formation initiale et continue que des équipes artistiques professionnelles et du champ de la diffusion.

Cette étude constitue une première initiative partenariale forte au niveau national. Elle n’est pas exhaustive mais constitue un point de départ pour une réflexion collective du monde du jazz et des musiques improvisées et reflète le souhait partagé de nos membres de s’engager de façon plus concrète.

Un univers très masculin

Une répartition sexuée des instruments

Le chant, une activité massivement féminine et peu valorisée

On touche ici à une frontière invisible du genre en musique, en vertu de laquelle les femmes «performent leur corps et chantent des textes alors que [les garçons utilisent] un instrument et s’efforce[nt] de maîtriser de la technique et du son. » (Ribac, 2014).

Des pupitres plus ou moins féminisés

Cette répartition sexuée des instruments est à l’œuvre dès l’enfance et s’inscrit dans un processus de socialisation différencié des filles et des garçons, qui prend appui sur des stéréotypes de genre et conduit à la surreprésentation des femmes dans certains instruments et des hommes dans d’autres (Monnot, 2012).

Une incidence sur les répertoires

Des évolutions de carrière différenciées

Entrée dans l'emploi

Les réseaux professionnels sont constitués de gré à gré, par cooptation et par affinités.

50 % des musiciennes en formation jouent dans un groupe en dehors de l’école, contre 70 % des musiciens ; pourtant les femmes dénombrent un peu plus d’engagements professionnels déclarés.

Les musiciennes semblent connaître une entrée rapide dans le monde du jazz dès les premières années de professionnalisation (Buscatto, 2008).

Vie de famille et maintien dans l'emploi

« Les femmes déchargent les hommes de toute obligation, afin d’organiser leur espace de création ». La réciproque existe, mais elle est « rarement vraie » (Mortaigne, 2019).

La division sexuelle du travail

50 % des musiciennes en formation jouent dans un groupe en dehors de l’école, contre 70 % des musiciens ; pourtant les femmes dénombrent un peu plus d’engagements professionnels déclarés.

Les femmes
représentent
25 % des artistes
qui participent
à des actions
culturelles.

En formation
professionnelle,
les femmes stagiaires
sont 5 fois
plus nombreuses
que les hommes
à envisager
une activité
professionnelle
éducative
dans leur carrière.

Des équipes administratives très féminisées

Répartition dans les structures de diffusion et les équipes artistiques
Des équipes dirigées par des hommes
Une intériorisation des stéréotypes de genre ?
La sous-représentation des femmes aux postes stratégiques procède d’une socialisation différenciée et d’une intériorisation des stéréotypes de genre qui se traduit par une autocensure des femmes dans la sphère professionnelle.

Les compétences dites « féminines » sont souvent exploitées par la sphère productive. Considérées comme innées et naturelles de la part d’une femme, elles ne sont pas reconnues comme telles et sont souvent peu valorisées sur le plan symbolique et salarial (Danièle Kergoat, 2004).

Une dynamique à poursuivre

Le jazz et les musiques improvisées sont traversés par une division du travail asymétrique selon le sexe. Les musiciennes sont peu nombreuses, cantonnées à certains instruments et connaissent des parcours professionnels plus précaires. De façon plus générale, les femmes du secteur accèdent plus rarement aux fonctions de direction tout en assumant généralement la majeure partie des responsabilités familiales. Elles sont sur-représentées dans les fonctions de soutien des projets artistiques, confirmant ainsi une division sexuelle du travail tant horizontale que verticale.

Notre enquête souligne que la perception de ces réalités progresse et qu’elles sont désormais perçues comme des inégalités construites. La féminisation des formations musicales, des programmations et de la fonction de direction artistique est désormais appréhendée comme une nécessité, que ce soit pour des raisons artistiques, éthiques et morales évidentes mais aussi politiques. L’attention portée à l’égalité salariale, au harcèlement sexuel ainsi qu’aux violences faites aux femmes engage le monde du jazz dans une prise de conscience forte.

Les mesures correctives actuellement proposées suggèrent d’agir aux différents échelons où se perpétuent les normes de genre : famille, écoles, lieux de formation, réseaux, scènes de jazz, équipes artistiques… Mais si la mise en lumière de modèles féminins parmi les musiciennes fait aujourd’hui consensus, la recherche d’une parité numérique rencontre des résistances et reste controversée.

L’implication des réseaux et autres acteur·rice·s du jazz et des musiques improvisées dans cette étude démontre que le travail collectif vers une meilleure représentation des femmes est déjà engagé. N’oublions pas aussi la dimension historique d’une esthétique qui a toujours su intégrer l’Autre tant artistiquement que socialement et politiquement. La poursuite des initiatives engagées doit se faire de façon concertée et collective, grâce à l’ambition et la créativité de tous les acteurs concernés.

AJC, Grands Formats, la Fneijma et l’Adej

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